Alban Regnoult guide de pêche

Éthique

Catch and Release, une doctrine à laquelle je ne déroge pas. Accompli dans mon domaine, expérimenté et porteur d’une éthique, d’une philosophie du voyage et de la relation Homme – Nature.
Passionné d’exploration, j’ai parcouru les quatre coins du monde et j’ai couvert les environnements les plus sauvages. Mes voyages m’ont dicté une ligne de conduite, un engagement, des principes fondamentaux à suivre pour respecter l’équilibre fragile qui unit l’Homme à la Nature.
Épicurien, aventurier, amoureux de la nature et des grands espaces, j’offre une expérience hors du commun et un réel savoir-faire pédagogique bâti sur des connaissances solides. Vous vivrez une parenthèse en dehors du temps, en harmonie avec la nature au cours d’un séjour de pêche en Laponie suédoise ou d’un séjour de pêche en mer… Une expérience authentique pour des souvenirs impérissables à l’opposé des séjours pré-formatés.

 

 

 

Parcours

Vingt ans passés en Afrique auront forgé une âme d’aventurier, une curiosité de voyager et une attirance pour les étendues sauvages.
Je n’ai eu de cesse d’assouvir ma passion pour la pêche. Après avoir obtenu le titre de Moniteur Guide de Pêche en 2005 et armé d’un tempérament très déterminé, je vais multiplier les expériences de guide de pêche. Panama, Andaman, Djibouti, Maldives, Indonésie, Sri Lanka, Gabon… ces lieux ont tous comme dénominateur commun une nature à l’état pur.
Un parcours riche qui me permet de maîtriser aussi bien la pêche en eau douce que la pêche en mer, ainsi que toutes les techniques de pêche aux leurres.

 

 

Consulting

Ayant exploré de nombreux territoires, je mets à profit mes connaissances et propose mes services de consulting à l’étranger dans le cadre d’étude d’implantation de structure de pêche.
J’apporte un savoir-faire en matière de développement et de connaissance des lieux, fort d’une expérience depuis 2006 dans le tourisme pêche.
Je parle plusieurs langues (anglais, espagnol, suédois) et m’adapte parfaitement aux us et coutumes d’un pays.

 

Catch and release

Le fait de tuer les poissons les plus petits et de libérer les plus gros spécimens semble un concept étonnant pour certaines personnes.
Lorsqu’un poisson (ou tout organisme vivant) atteint une taille supérieure à la moyenne, cela signifie qu’il a exploité de façon optimale son environnement, à tous points de vue. Cela implique :

– Stratégie et comportement alimentaire (autant instinctif qu’appris) et capacité du poisson à extraire la valeur nutritionnelle maximale (besoins en termes d’énergie et de croissance) de cette alimentation, cette aptitude étant génétique.

– Lutte contre les prédateurs. Le poisson doit constamment éviter les prédateurs, ce qui résulte en même temps de l’instinct (donc de la génétique) et de l’apprentissage.

– Minimisation de l’exposition aux conditions environnementales non optimales. Plus le poisson passe de temps dans des conditions environnementales optimales, plus il se développera de manière rapide et saine (atteignant finalement sa taille maximale).

Une fois de plus, le poisson fait preuve d’un comportement en même temps instinctif et appris pour rechercher les conditions optimales en termes de température de l’eau, de salinité de l’eau, de disponibilité de nourriture, d’absence de prédateurs, etc.

Un gros poisson est la preuve vivante qu’il maîtrise son milieu, ayant trouvé la formule parfaite pour son environnement. Cependant, même si tous les poissons pouvaient exploiter de façon optimale leur environnement, ils n’atteindraient pas tous nécessairement la catégorie de trophée. Pour parvenir à cette taille, le poisson doit posséder les gènes qui le conduisent non seulement à faire le meilleur usage de son environnement, mais encore qui lui permettent d’atteindre de grandes proportions. Il est intéressant de savoir que selon les chercheurs, le comportement appris peut être transmis aux générations suivantes sous forme d’instinct.

Un éleveur ne tue jamais les meilleurs exemplaires de son cheptel ; il n’abat jamais ses taureaux primés, pourquoi cela devrait-il être différent pour les poissons ?
Dans la nature, quelle que soit l’espèce, le taux de mortalité le plus élevé est toujours observé à la base de la pyramide de la population, c’est-à-dire que les poissons les plus petits ou les plus jeunes meurent davantage que les plus gros ou les plus vieux. Si l’on décide de tuer des poissons, il est alors plus conforme à la vie naturelle de tuer les poissons les plus petits.

Les gros poissons produisent non seulement plus d’œufs (dans certains cas de façon exponentielle), mais sont également de meilleurs reproducteurs. De nombreuses espèces de poisson de mer forment des groupes de frai dans la mer à l’époque de la reproduction, lorsqu’ils sont très sensibles aux prédateurs, notamment aux requins. Lorsqu’un poisson atteint une grande taille, cela signifie qu’il a frayé de nombreuses fois et qu’il favorise directement le renouvellement des ressources, non seulement pour le nombre de jeunes poissons qu’il produit, mais également pour les formules génétiques précieuses qu’il transmet aux jeunes exemplaires.

De plus, les gros poissons sont généralement moins bons sur le plan gastronomique, en raison de la consistance de leur chair et/ou de l’abondance de parasites.

Dans la mesure du possible, nous essayons d’orienter notre consommation de poisson sur les espèces à croissance plus rapide. Plus un organisme se développe lentement, plus il est exposé à une surexploitation, puisque les adultes mettent plus de temps à parvenir à maturité.