Dans notre quotidien de pêcheur nous utilisons une multitude d’ustensiles et d’outils dont on entend peu parler. Après le sac de transport SMITH ou HPA pour la bagagerie, le stick de Ferrule Wax pour l’entretient des spigot en carbone… C’est au tour d’une pince à anneaux brisé JR Smith dont je souhaite vous parler.
Il existe deux pinces dans la gamme SMITH, c’est le modèle junior (JR) qui est présenté ici.
Pour les non initiés, ce genre d’outil ne paraît pas d’une grande importance d’un point de vue qualité. Mais certaines pinces sont conçues pour faciliter la vie des pêcheurs et sont très ingénieuses. Cette pince est de loin la meilleure que j’ai utilisé jusqu’à présent. Elle me permet d’ouvrir de petits anneaux brisés de 30 lbs jusqu’au 90 lbs. Son bec plat permet de maintenir des hameçons lors des manipulations de décrochage ou lorsque vous armez vos leurres.
Plus d’anneaux brisés qui sautent hors de la pince ! Pas d’anneaux brisés déformés ! Fini les poses à 4 pattes pour chercher ce bout de métal que vous voulez changer !
EXPLICATIONS
La partie plate et creuse vous permet de serrer un noeud en glissant votre anneau brisé à l’intérieur. Vous aurez plus de force pour le serrage et une meilleure préhension.
La partie coupante est parfaite pour le nylon ou le fluorocarbon, et excellente pour la tresse. Je vous recommande de conserver le tranchant en bon état en ne coupant que de la tresse. Réservez une pince différente pour le nylon surtout si vos bas de lignes sont de fort diamètre. Une petite astuce qui prolongera la durée de vie de votre outil.
Enfin, je tiens à mettre en avant les résistance à la corrosion de cet outil. La pince que vous voyez en photo est vieille de 7 ans, elle a parcouru le globe et s’est souvent retrouvé dans des conditions extrêmes où il m’était impossible de laver mon matériel.
Alors si comme moi vous changez régulièrement vos anneaux brisés et hameçons, jetez un oeil au catalogue SMITH sous la référence PSM ou alors sur leur site internet : Pince JR.
L’hiver c’est l’occasion de découvrir de nouvelles aventures. Le Canada est prisé par les voyageurs pour les aventures en chiens de traineau, les ballades en moto neige, le pêche sous la glace… Mais la Laponie c’est le Canada aux portes de la France, de la Belgique et de la Suisse ! Alors vous aussi venez vivre une expérience inoubliable au pays du Père Noël.
Nous avons des partenaires professionnels qui vous feront vivre une expérience inoubliable ! Un trail avec des chiens de traineau est un moment intense entre ces superbes huskys sibériens et vous même. Les mushers sont expérimentés et maitrisent parfaitement le terrain sur lequel vous évoluerez.
Je tiens ici à partager mes 10 années d’expérience de pêche sans ardillons aux quatre coins du globe. En eau douce ou alors en mer, peu importe l’espèce, pêcher sans ardillons c’est avant tout un aspect sécuritaire non négligeable.
Oui Thibault… « merde » aux ardillons !
J’ai bien trop vu d’accidents ou bien entendu d’histoires à ce sujet pour toujours imposer les pêcheurs qui m’accompagnent d’écraser les ardillons des leurres qu’ils utilisent. À ce sujet, une petite anecdote en ce qui concerne le nom d’un leurre fabriqué par Eric Leguyader. Eric fabrique certainement les meilleurs leurres en résine pour la pêche en mer et les pêches exotiques. Il y a de nombreuses années de ça il mit au point un stickbait qui aujourd’hui porte le nom de « Big Foot ». Pourquoi ? Et bien je pense que le pêcheur de renom qu’est Bertrand Picarda, une connaissance de pêche eco, peut en témoigner… on lui doit le nom de « Big Foot » après qu’il se soit planté un triple qui équipait ce leurre dans le pied ! L’anecdote ayant été rapportée à Eric alors il décida de le nommer ainsi.
Derrière cette anecdote qui prête à sourire, je vous passe les détails sur la douleur lorsque vous connaissez la taille et le fort de fer des hameçons triples pour la pêche exo !
Dernièrement Simon et Thibault ont fait la douloureuse expérience des triples avec ardillons…
Afin d’éviter de se retrouver aux urgences avec un leurre mal placé et devoir se traîner un surnom ridicule jusqu’à la fin de son existence;, je vous conseille un geste simple… écraser ses ardillons !
Dans un premier temps, permettez-moi de vous dire que la canne n’est pas obligatoirement la pièce la plus importante quand on pêche. Elle a son rôle mais n’est rien si l’on oublie tout ce qu’il y a autour. Lorsqu’on pêche le marlin, le black-bass ou le thon à dent de chien, la première chose à laquelle le pêcheur doit penser, c’est le leurre nécessaire pour telle ou telle autre espèce. Ensuite vient le ou les hameçons puis la ligne.
Si on pêche dans les grandes profondeurs, des grammages importants voir l’utilisation d’un down-rigger est à prendre en compte. Pour rechercher les poissons trophée on emploiera des lignes de forte résistance. Quand on pêche du bord, près de la côte, le diamètre des tresses utilisées est plus petit de même que les leurres et plus on s’en éloigne, plus la ligne devient forte.
Nous allons parler des cannes destinées au jigging. Lorsqu’on s’équipe pour une pêche de loisir, il faut privilégier un ensemble cohérent et équilibré. A l’inverse, pour une pêche commerciale, la canne est inutile. Le matériel utilisé est destiné à rentabiliser la sortie : le plus de poisson pêché pour un temps donné. L’efficacité du matériel est requise.
Pourquoi donc utiliser une canne ? La première raison est pour lancer. La seconde est d’absorber les chocs en fonction de la puissance du poisson sur une ligne fine. En pêche commerciale les lignes sont résistantes et l’emploi d’une canne est superflu. De plus le lancé ne fait pas partie des objectifs de la pêche commerciale.
Le jigging est considéré comme un loisir, nous avons donc besoin d’une canne. L’utilité de la canne est importante, c’est pourquoi plusieurs fabricants se sont penchés sur la fabrication de différentes cannes, pour différentes manières de jigger et pour différents poissons. En fonction du poisson recherché, la résistance de la canne varie.
Si vous pêchez sur du 20lb, il faudra se focaliser sur la qualité des hameçons, s’assurer de leur piquant ; le ratio leader/corps de ligne ; les nœuds ; le réglage du frein et la contenance de la bobine. Sur du 130lb, les hameçons doivent être « extra renforcé » de même que le leader, le moulinet et la canne. Tous ces différents facteurs doivent être pris en compte pour réussir sa partie de pêche. Si l’un des facteurs (parmi d’autres) mentionné ci-dessus est disproportionné, alors on risque d’échouer dans notre mission avec pour sanction une ligne cassée ou la canne, des hameçons ouverts… et l’on n’attrapera pas notre poisson.
Concernant le jigging, vous devez vous fixer vos propres objectifs. Qu’est ce qui est le plus important pour vous ? Est-ce la capacité de la canne à contrôler le maniement du jig ? Est-ce la puissance de la canne pour ramener rapidement les poissons ? Ou alors est-ce une canne qui ne se casse pas en deux ?… Chaque canne a un potentiel différent qui doit être utilisé dans cet objectif avec des avantages mais aussi des inconvénients. La canne parfaite n’existe pas.
Les blanks fabriqués de carbone, titanium, graphite, kevlar, boron… sont montés avec pommeaux, poignées, anneaux et autres ligatures pour donner le produit final que nous achetons. Ce processus est toujours le même indépendamment des matériaux utilisés.
Les cannes de jig n’échappent pas à la règle. Elles sont fabriquées pour un type de poisson, des profondeurs particulières, une technique appropriée. Elles sont souvent, du moins pour le haut de gamme, le fruit de longues recherches et de plusieurs tests avant d’être commercialisées.
Lors d’un achat, il est bon de connaître les points positifs et négatifs de la canne. Ainsi vous l’utiliserez au mieux de son potentiel. Attention, j’entends par point négatif aussi bien le fait qu’elle soit destinée à de petits jigs (<200g) qu’un blank qui a la fâcheuse tendance à se casser pour un rien ! Vous pourrez ainsi vous faire plaisir et pêcher du poisson. Ne vous focalisez pas sur un seul aspect de la canne ni sur un seul avis. Je le répète, la canne parfaite n’existe pas. Deux pêcheurs peuvent avoir des avis différents sur un même produit, car leur façon de jigger est différente.
Il y a une grosse différence entre les cannes en fibre de verre et les cannes carbone. Sans rentrer dans les détails, l’épaisseur d’une feuille de carbone est de 0,12-0,13mm alors qu’une feuille de fibre de glace est plus épaisse et plus lourde. La fibre plie parfaitement bien alors que le carbone non, il est raide ce qui veut dire qu’il a de la puissance.
Les cannes carbones sont mesurées en tonnes (24 ou 30 pour les plus utilisés). Cela correspond à la puissance nécessaire pour pousser 1cm². Au moment de la fabrication du blank, plus la température est élevée, plus la résistance l’est et vice-versa. Donc plus grande est la résistance, plus élevé sera le prix. Le blank carbone pur est inutilisable car trop cassant, c’est pourquoi les fabricants ont mis au point des blanks composite et la fibre de verre fait partie du mélange.
Le pourcentage de chaque élément est primordial. Si ce n’est pas le cas, alors le blank sera cassant ou alors trop lourd. Nous demandons tous, lors d’un achat, la composition ou le type de carbone utilisé (24, 30…). Nous préférons tous un blank léger, par conséquent fin et que ne se brise pas. Mais une canne qui ne se casse pas en deux est une canne qui se plie, se courbe lorsqu’il y a un poisson au bout. Mais dans ce cas là elle n’a plus de puissance pour tracter le poisson. Or une canne qui ne veut pas plier cassera sous la force du poisson. Vous voyez que les contraintes sont multiples. Le plus difficile est de concevoir un blank qui ai suffisamment de couple, de puissance pour tracter le poisson et qui sache plier pour amortir les chocs sans casser.
Deuxième partie
Pour des poissons dont le poids va jusqu’à 10kg, les blanks sont conçu pour plier, apprécier les sensations et encaisser facilement les coups de têtes sur ligne fine. Lorsqu’on passe un cran au dessus et qu’on s’attaque à des poissons dépassants les 20kg, il faut plus de « réponse » de la part du blank, plus de puissance pour contrer la puissance du poisson et l’amener à la surface. Une longue canne facilite l’animation du jig. Mais le combat du poisson est plus difficile (de part la verticalité de la technique) et plus stressant pour le pêcheur. Si la canne est courte, le jig dance moins mais le combat est beaucoup plus efficace !
Les cannes de lancé, pour carangue Ignobilis par exemple, sont très difficiles à concevoir. Elles sont longues et doivent donc plier « lentement » et progressivement. Si tel n’est pas le cas, alors il risque de se créer un point « cassant » au niveau du blank qui entrainera une rupture inévitable à un moment ou un autre. Ces cannes sont conçues afin qu’un tel point de casse n’existe pas, que la force exercée durant la traction se répartisse uniformément le long du blank ou du moins que ce point de casse se « déplace » le long du blank, évitant ainsi de toujours forcer sur la même zone. De plus l’absence de résonance et de mémoire sont des critères importants pour la phase de lancer. Cela évite d’avoir un blank qui vibre sur un lancer appuyer. C’est peut être un « défaut » que vous avez du rencontrer un jour ou l’autre. Une canne parfaite retrouvera progressivement sa position initiale, après avoir été chargée, sans la moindre vibration ressentie.
Nous avons vu apparaitre, il y a quelques années, des blanks appelés « Boron ». Ce n’est rien d’autre qu’un ajout de fibres de tungstène aux feuilles de carbone. Le tungstène renforce le blank comme la fibre de glasse. Le problème, c’est que le tungstène est un métal. Le blank se retrouve donc alourdit ! C’est donc parcimonieusement que ce matériel est utilisé dans la partie inférieure du blank, au niveau du talon.
Un blank non peint, permet de visualiser le travail du blank avec les feuilles de carbon. L’espace entre chaque feuilles est appelé « pas » (pitch en anglais). La majeure partie des blanks sont fabriqués avec un pas de 2mm. Plus le pas est petit (1mm par exemple) plus le blank sera puissant. Le prix sera plus élevé mais le blank plus léger.
Nous comprenons ainsi comment est conçue la puissance d’un blank. Tonnage du carbone, matériaux composites, le pas… Toutes les cannes sont fabriquées avec un pas qui reste identique du talon à la pointe. Cela donne une plus grande régularité dans le travail du blank. Si on modifie le pas lors de la conception alors on créera un point de rupture sur le blank.
Ensuite la position des anneaux peut modifier l’action du blank. Les fabricants positionnent les anneaux pour un maximum d’efficacité en fonction de la rentabilité du produit final.
SMITH a dessiné un schéma (réalisé par Toshio Ogasawara) démontrant l’action des cannes en fonction de leur position. Ce schéma sert aussi à illustrer la puissance de frein qu’il est possible d’utiliser sur leurs cannes.
Le système de freinage est très souvent survolé et ignoré alors qu’il est une pièce maitresse dans la capture d’un poisson. Il permet d’exercer une traction suffisante pour freiner le poisson sans casser la ligne.
Le frein est une sorte d’embrayage qui doit laisser la ligne se débobiner de manière contrôlée lorsqu’un poisson (ou quoi que ce soit d’autre) tire si fort que la ligne est à la limite de la rupture. Il y a différents systèmes de freins en fonction des fabricants de moulinets. Ils ont tous un point en commun : la possibilité d’ajuster et de contrôler la puissance de freinage. Il existe néanmoins de grandes différences de puissance, de progressivité d’un modèle à un autre et en fonction des fabricants. Un frein qui libère progressivement du fil est un moulinet de qualité qui peut être considéré lors d’un achat, car il saura donner du fil lorsqu’un poisson est ferré et fait son rush, lorsqu’on accroche son leurre ou même lorsqu’on jerk violemment un leurre par exemple. Un frein fonctionnant par à-coups causera de nombreuses casses.
Il existe différents systèmes de freins. La plupart d’entre eux sont constitués de disques en feutre ou en carbone et de joints métalliques qui tournent les uns contre les autres lorsque le frein fonctionne.
Il faut périodiquement entretenir le système de freinage afin qu’il garde toute sa douceur et surtout pour changer les éventuelles pièces défectueuses.
Son fonctionnement.
J’ai trouvé ceci sur le site d’un constructeur de moulinet de traîne ( http://www.salt-w-h.co.jp/marlin-tuna-reel/index.htm ). Leur système de freinage est assez proche des moulinets de lancer, ce qui me permettra d’analyser ces courbes.
La ligne rouge : le premier pic est un exemple de « rush » de poisson. Cela serait la première tension avant que le frein ne s’enclenche entrainant une forte puissance de freinage. Ce cas de figure est à éviter mais est très courant sur un moulinet bas de gamme et certains milieux de gamme. Après cela, la pente croissante correspond a une augmentation progressive de la puissance de freinage dû à la diminution du diamètre de la bobine (il y a plus de fil dans l’eau donc moins de fil sur la bobine). Cette situation est normale.
Un frein de bonne qualité devrait avoir un faible pic (voir un pic quasi inexistant, théoriquement).
La ligne bleue : c’est un cas plus classique de frein en situation de combat. La décroissance de la courbe est due à la chaleur émise par la friction des rondelles sur le long terme. Un système de frein correctement graissé avec des rondelles en bon état devrait avoir une courbe quasi linéaire.
Entretien :
Faut-il graisser les feutres ou rondelles carbone du frein ? Il y a deux écoles. Les adeptes des freins sec et ceux des freins graissés. Pour ma part et au vu des constructeur qui, de plus en plus, graissent leur rondelles de frein, je préconise un graissage des rondelles. OUI il faut graisser les rondelles mais surtout ne pas les huiler. La graisse permet d’étanchéifier mais aussi d’accroitre la surface de freinage, éviter la formation de pelotes dans le cas des rondelles au feutre et de mieux dissiper la chaleur.
Régler son frein :
– la première méthode est de positionner sa canne à l’horzontale puis, en sortie de moulinet, mesurer la tension exercée sur une longue tirée ;
– la deuxième méthode est de positionner sa canne à 60° par rapport à un plan horizontal, puis, à angle droit, exercée une tirée avec le peson afin d’en mesurer la tension. Un dessin vaut mieux qu’une longue explication, constatez… Enfin, ce dernier schéma sur la position de la canne en combat est aussi primordial afin de connaitre le fonctionnement du frein en combat. A savoir qu’un angle de travail situé entre 40° et 60° est idéal. (schéma d’origine SMITH)
– la notion la plus importante à respecter est celle du « tiers ». Je m’explique. Quel que soit la résistance de votre ligne, vous devez régler votre frein au tiers de celle-ci. Pour une ligne dont la résistance linéaire est donnée à 30 kg, vous devrez régler votre frein à 10 kg. Pour 30 lb, le frein à 10 lb (faites attention aux unités). Que vous utilisiez une ligne fine ou forte, cette règle est à mémoriser. Voir le schéma ci-dessous.
Gardez bien à l’esprit qu’il faille toujours conservez une harmonie dans votre équipement : canne, moulinet, tresse, bas de ligne, leurre.
Le fait de tuer les poissons les plus petits et de relâcher les plus gros spécimens peut sembler un concept étonnant pour certaines personnes.
Lorsqu’un poisson (ou tout organisme vivant) atteint une taille supérieure à la moyenne, cela signifie qu’il a exploité de façon optimale son environnement, à tous points de vue. Cela implique :
– Stratégie et comportement alimentaire (à la fois instinctif et appris) et capacité du poisson à extraire la valeur nutritionnelle maximale (besoins en termes d’énergie et de croissance) de cette alimentation, cette aptitude étant génétique.
– Lutte contre les prédateurs. Le poisson doit constamment éviter les prédateurs, ce qui résulte à la fois de l’instinct (donc de la génétique) et de l’apprentissage.
– Minimisation de l’exposition aux conditions environnementales non optimales. Plus le poisson passe de temps dans des conditions environnementales optimales, plus il se développera de façon rapide et saine (atteignant finalement sa taille maximale). Une fois de plus, le poisson fait preuve d’un comportement à la fois instinctif et appris pour rechercher les conditions optimales en termes de température de l’eau, de salinité de l’eau, de disponibilité de nourriture, d’absence de prédateurs, etc.
Un gros poisson est la preuve vivante qu’il maîtrise son milieu, ayant trouvé la formule parfaite pour son environnement. Cependant, même si tous les poissons pouvaient exploiter de façon optimale leur environnement, ils n’atteindraient pas tous nécessairement la catégorie de trophée. Pour parvenir à cette taille, le poisson doit posséder les gènes qui le conduisent non seulement à faire le meilleur usage de son environnement, mais aussi qui lui permettent d’atteindre de grandes proportions. Il est intéressant de savoir que selon les chercheurs, le comportement appris peut être transmis aux générations suivantes sous forme d’instinct.
Un éleveur ne tue jamais les meilleurs exemplaires de son cheptel ; il n’abat jamais ses taureaux primés, pourquoi cela devrait-il être différent pour les poissons ?
Dans la nature, quelle que soit l’espèce, le taux de mortalité le plus élevé est toujours observé à la base de la pyramide de la population, c’est-à-dire que les poissons les plus petits ou les plus jeunes meurent davantage que les plus gros ou les plus vieux. Si l’on décide de tuer des poissons, il est donc plus conforme à la vie naturelle de tuer les poissons les plus petits.
Les gros poissons produisent non seulement plus d’œufs (dans certains cas de façon exponentielle), mais sont également de meilleurs reproducteurs. De nombreuses espèces de poisson de mer forment des groupes de frai dans la mer à l’époque de la reproduction, lorsqu’ils sont très sensibles aux prédateurs, notamment aux requins. Lorsqu’un poisson atteint une grande taille, cela signifie qu’il a frayé de nombreuses fois et qu’il favorise directement le renouvellement des ressources, non seulement pour le nombre de jeunes poissons qu’il produit, mais aussi pour les formules génétiques précieuses qu’il transmet aux jeunes exemplaires.
De plus, les gros poissons sont généralement moins bons sur le plan gastronomique, en raison de la consistance de leur chair et/ou de l’abondance de parasites.
Dans la mesure du possible, nous essayons d’orienter notre consommation de poisson sur les espèces à croissance plus rapide. Plus un organisme se développe lentement, plus il est exposé à une surexploitation, puisque les adultes mettent plus de temps à parvenir à maturité.
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